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Le goût, comme rempart silencieux
le goût comme rempart silencieux de cyrill chamalet
Les éditos de Cyril Chamalet

Le goût, comme rempart silencieux

Il y a des matins où même le café semble incertain. Les marchés frémissent, les matières premières jouent à saute-mouton, les infos se lisent en apnée. Un coup c’est l’or, le lendemain c’est la cryptomonnaie, puis plus rien. Le monde tangue, et dans ce grand balancier économique, chacun cherche son propre point d’ancrage.

Et pourtant, au milieu de cette cacophonie d’urgences et de notifications, une force discrète continue de s’imposer, sans faire de bruit. Le goût. Pas celui des tendances TikTok ni des catalogues aseptisés, non. Celui qui prend racine dans l’œil, le cœur, parfois l’instinct. Le goût vrai, celui qu’on ne justifie pas mais qu’on ressent. Le goût comme acte de foi personnel, comme mur invisible contre le vacarme du monde.

Chez The Auctionlab, on le voit chaque jour : nos clients n’achètent pas des meubles. Ils choisissent des fragments de certitude. Une lampe 70’s qui a traversé les décennies sans perdre de sa superbe. Une enfilade danoise qui raconte mieux l’équilibre que n’importe quel graphique boursier. Ces objets sont des balises silencieuses. Ils disent : je suis encore là, entier, beau, utile, malgré tout.

Et si c’était ça, finalement, le luxe ultime ? Avoir du goût, et s’y tenir.

Il y a un malentendu tenace : le goût serait une affaire de snobisme. Une posture, une coquetterie réservée à une élite perchée sur ses chaises en cuir tanné main. Or, il n’en est rien. Le goût, le vrai, c’est un langage universel. Ce n’est pas une question de moyens, mais d’attention. C’est cette petite musique intérieure qui nous fait dire « ça, c’est juste », sans qu’on sache toujours expliquer pourquoi.

Un fauteuil signé Charlotte Perriand ou une étagère Poul Cadovius ne sont pas que des pièces design. Ce sont des propositions d’ordre dans un monde chaotique. Des gestes précis, pensés, faits pour durer. Quand tout autour semble éphémère, eux tiennent bon. Le goût, ce n’est donc pas une lubie de décorateur. C’est une forme de lucidité. Un sens du détail qui devient boussole.

Et dans un monde saturé d’objets interchangeables, où les intérieurs s’uniformisent à coup de standards suédois, affirmer son goût devient presque… révolutionnaire.

Un objet d’exception n’est pas seulement ce qu’il montre. Il est ce qu’il dit. Et surtout, ce qu’il transmet. Là où les algorithmes devinent vos envies à coup de cookies et de reciblage, un fauteuil Artifort ou une lampe Gino Sarfatti vous regarde sans insister. Il n’a rien à vendre. Il a tout à raconter.

Prenez une céramique italienne des années 50. Elle a peut-être été offerte lors d’un mariage, posée sur une commode en bois clair, puis transmise de génération en génération. Elle a traversé des moments, des lieux, des mains. Elle est l’anti-objet : elle n’efface pas le passé, elle l’honore. Et c’est précisément pour cela qu’elle touche.

À l’heure où tout doit aller vite, être optimisé, compressé en storytelling de 15 secondes, ces objets prennent leur temps. Et vous invitent à faire de même. Pas besoin de filtre, ni de stratégie digitale. Un beau meuble parle sans hashtag.

On sous-estime souvent la force de la douceur. Dans une époque où l’agitation est valorisée comme signe de productivité, s’entourer de beau devient un acte rare. Oser ralentir. Oser choisir. Oser préférer le silence d’un objet parfaitement dessiné à la frénésie d’un déstockage. C’est une forme de résistance, oui. Mais une résistance polie, lumineuse, presque sensuelle.

Car ce n’est pas seulement une question de style. C’est une manière de poser le monde. De dire : « Je ne suis pas ce que je consomme au rabais. Je suis ce que je choisis d’aimer. » Un fauteuil Jean Royère dans un salon, ce n’est pas qu’une assise. C’est un statement doux. Une protestation feutrée. Et une forme de paix intérieure.

Le goût est un rempart silencieux, mais il est solide. Il ne hurle pas. Il persiste.

Longtemps, on a cru que collectionner était une passion d’héritiers ou d’initiés. Une affaire de vitrines fermées à clé et de gants blancs. Mais les temps changent. Aujourd’hui, collectionner, c’est reconnecter avec le réel. C’est refuser le prêt-à-jeter. C’est cultiver l’intime à contre-courant du flux.

Les jeunes générations l’ont bien compris : elles reviennent au vintage, au design, à l’objet signé. Pas seulement par goût esthétique, mais par recherche de sens. Une icône design, c’est un manifeste anti-obsolescence. Une manière de dire qu’on veut vivre entouré de ce qui dure, de ce qui vibre encore.

Et puis collectionner, ce n’est pas forcément accumuler. C’est parfois simplement choisir avec soin. Posséder moins, mais mieux. Un seul objet juste, plutôt que dix approximatifs. C’est une discipline joyeuse, presque méditative.

Chez The Auctionlab, on n’est pas là pour flatter les tendances. On n’a pas non plus vocation à être une galerie froide où l’on chuchote devant une enfilade comme devant une relique. Notre credo, c’est le lien. Celui qui unit l’objet à son créateur. Celui qui passe du vendeur à l’acheteur. Celui qui se tisse entre passé et présent dans une continuité presque organique.

Chaque pièce que nous sélectionnons porte quelque chose de plus qu’une signature. Elle porte une vibration. Une aura. Quelque chose d’un peu irrationnel, mais profondément humain. Et c’est ça que nos clients viennent chercher. Pas juste un luminaire ou une table basse, mais une émotion en trois dimensions.

On ne vend pas des objets, on redonne leur place à des fragments d’intelligence créative. On ne fait pas que répondre à la demande, on propose une autre manière d’envisager le quotidien. Parce qu’on croit, dur comme fonte, que les objets peuvent nous élever. Même une simple chaise. Surtout une chaise.

Alors non, ce n’est pas futile d’acheter un beau fauteuil en pleine crise mondiale. Ce n’est pas irresponsable d’aimer une céramique étrange ou une lampe italienne un peu trop théâtrale. Ce n’est pas snob d’avoir du goût. C’est une manière de tenir debout.

Dans un monde qui déréalise tout, le goût nous ramène au tangible. À ce qu’on touche, à ce qu’on sent, à ce qu’on aime sans devoir l’expliquer. Le goût est un art de vivre, mais aussi une manière d’être fidèle à soi-même. Sans bruit. Sans frime. Avec exigence, et parfois, avec malice.

Alors continuez. Continuez à aimer les lignes parfaites, les matériaux nobles, les objets habités. Continuez à chercher, à chiner, à ressentir. Et quand l’envie vous prend de trouver un compagnon de goût, The Auctionlab est là. Complice de vos élans esthétiques, curateur de permanence dans un monde éphémère.

Parce que le goût ne crie pas.
Il chuchote juste assez fort pour résister à l’époque.

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